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Mon article aujourd’hui traitera sur l’alimentation animal de nos compagnons à poils. Mais avant toute chose je tenais à remercier les nombreuses personnes qui commencent à suivre mon blog et plus généralement je vous remercie du soutien que vous m’apportez au quotidien.
Après ce petit moment émotionnel, revenons donc à nos moutons !
L’alimentation animal: les chiffres !
L’alimentation constitue dans le budget annuel le poste le plus important. Chaque année, les Français consacrent en moyenne 72% des dépenses pour nourrir leurs animaux de compagnie, soit 400€ pour un chien moyen en croquette et près de 1300€ s’il consomme de la pâtée en boîte. Tout est bien entendu en fonction de la race ou du type de l’animal. Les exigences ne sont pas les mêmes, du moins en terme de quantité et valeurs nutritionnelles pour un chat que pour un chien, de moyenne ou grande taille.
Alimentation industriel ou ménagère ?
En choisissant un aliment industriel de type haut de gamme, vous pourrez offrir à votre animal les nutriments dont son organisme a besoin, en fonction de son âge, activité, physiologie, etc… Ce type d’aliment offre l’avantage de parer à tous ses besoins. Il n’est donc pas nécessaire et conseillé d’y ajouter un complément. Cela n’interdit pas la distribution de friandises, en préférant celles spécialement élaborées aux restes de tables ou autres gourmandises qui ne sont pas très bon pour la ligne ou la santé de votre ami à quatre pattes.
Certains préfèreront pour leur part l’alimentation ménagère à celle industrielle. Celle-ci demande toutefois quelques notions afin d’être certains qu’il n’y a aucun risque d’excès ou de carence dans les rations confectionnées «maison» et distribuées. A savoir que si vous souhaitez privilégié l’alimentation ménagère quelques règles sont à respecter selon les mêmes principes que les aliments industriels, à savoir qu’on considère sa composition en terme d’apports nutritionnels plutôt qu’en terme d’ingrédients et que son contenu ne varie pas d’un repas sur l’autre.
Changer en douceur
Chien et chat, à la différence de l’humain, n’ont pas besoin de varier leur alimentation. Tout changement alimentaire, s’il est nécessaire, devra toujours s’opérer progressivement afin d’éviter les troubles digestifs. Le nouvel aliment sera incorporé au fur et à mesure à l’ancien. Si certains animaux peuvent passer facilement d’un aliment à un autre, sans problème, ce n’est pas le cas de tous.
Face à un manque d’appétit, ballonnements, diarrhées, constipation, éruption cutanée, grattages… mieux vaut consulter le vétérinaire par précautions, à savoir que ces symptômes ne sont pas propres à un problème digestif. Visite, diagnostic, voire examens complémentaires et traitements le cas échéant seront pris en charge par l’assurance santé animale et remboursés à hauteur de la formule que vous avez choisis.
Il existe aussi désormais des gammes d’aliments spécifiques vendus sur prescription vétérinaire (on les appelle parfois «alicaments» ou «aliments thérapeutiques»). Ceux-ci sont préconisés dans le cadre de certaines pathologies (diabète, allergies, obésité, etc.). Ces aliments peuvent tout à fait être financés par le forfait prévention inclus dans certaines formules d’assurance santé pour chien ou chat.